Début avril 2009, lors de la création du projet de loi Hadopi, Christine Albanel, notre (ex) ministre de la culture nous apprenait que son ministère était protégé par le pare-feu OpenOffice. A l'époque cet événement a fait un gros buzz sur le net, car des millions de personnes utilisent la suite bureautique OpenOffice, mais personne ne savait comment l'utiliser comme pare-feu (a part Christine).
Depuis hier, la technique utilisée par le ministère de la culture (joke inside) a été révélée par Pierre Chifflier (alias Pollux), un expert en sécurité français.
Pour faire fonctionner ce pare-feu next-gen, on a besoin de :
- OpenOffice qui permet de choisir les ports à filtrer et de générer en temps réel des graphiques récapitulant les paquets bloqués et ceux autorisés
- python-uno pour manipuler OpenOffice
- nfqueue afin de filtrer les paquets en langage de haut niveau
- netfilter
Ci-dessous, un schéma montrant les relations entre les différents composants de ce pare-feu :
Sur le schéma, on peut remarquer une communication client-serveur XML-RPC, elle permet aux outils de la partie "pare-feu" exécutés en root, de communiquer avec la Console d'administration sans que cette dernière ne soit elle-même exécutée en root.
Ci-dessous, un aperçu de l'interface "d'administration" du pare-feu OpenOffice :
Pour ceux qui souhaitent avoir plus d'informations et télécharger les sources d'OOwall, cela se passe sur le blog de Pollux.
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